Et si communiquer responsable c’était…

… résister ?

D’après le Baromètre GreenFlex-ADEME de la Consommation Responsable (communiqué de presse ici) :

• 84 % des français estiment que nous vivons dans une société qui pousse à consommer sans cesse.

• 80 % reconnaissent que la crise climatique nécessite un changement de mode de vie,

• mais seuls 13 % déclarent faire « tout leur possible » pour consommer de manière responsable (contre 18 % en 2024).

Alors, comment convaincre que nous avons plus que jamais besoin de communication responsable ?
Parce que communiquer de manière responsable, c’est résister. C’est promouvoir une autre société, plus juste, plus sobre, plus soutenable. C’est proposer un autre récit, sincère, réel.

Ce n’est pas un verdissement d’image, de façade, mais bien un changement de fond.

La communication responsable ne s’enseigne pas comme un module classique, centré uniquement sur les techniques ou la visibilité. Au contraire, on questionne, on débat, on réfléchit à notre société et au monde dans lequel nous voulons vivre : un monde plus inclusif, respectueux du vivant et où l’on peut s’épanouir collectivement.

Si l’on ne prend pas le temps d’analyser les enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux et les politiques publiques nécessaires au bien commun, alors on ne fait rien d’autre que du greenwashing, socialwashing ou pinkwashing.

La relève se construit pas à pas. Mais ce n’est pas facile dans une société saturée d’injonctions à consommer, avec si peu d’alternatives crédibles, face à des multinationales aux pratiques parfois très agressives, et une médiatisation des enjeux encore bien trop faible au regard de l’urgence.

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